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Notre histoire

29 ans d'engagement - Quelques dates clés

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1994 : les fondements de l'action

Distribution dans les camps - Croatie

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Des Balkans où la guerre fait rage depuis trois ans, parviennent des témoignages d’horreur sur les atrocités commises et notamment l’utilisation systématique du viol comme arme de guerre. Des femmes bosniaques et croates, regroupées dans un collectif  (Mothers for peace) appellent à l’aide. Appel entendu par un petit groupe de femmes du nord de la France qui fondent l’association « Mères Pour la Paix », France. Rien ne les a vraiment préparées à l’engagement qu’elles prennent (apporter une aide humanitaire concrète,  dénoncer les violences faites aux femmes et défendre leurs droits) mais Nanou Rousseau, la  principale  fondatrice, travaille dans une entreprise de transports.  Les premiers convois d’aide d’urgence partent pour la Croatie et la Bosnie ; puis, quand l’enfer se déplacera, vers le Kosovo et l'Albanie.    

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1996 : la défense des droits des femmes

Manifestation Sarajevo - Bosnie

Avec son homologue Mères Pour la Paix Belgique, l’association française organise un congrès international.

70 femmes de pays en proie à des conflits viennent y témoigner. Ce congrès où des femmes algériennes, en pleine décennie noire, fraternisent dans une même lutte avec des femmes bosniaques est fondateur.

Il rappelle que les femmes n’ont que la parole pour arme ; il est capital de la relayer. Il donne son élan au combat de MPP pour la défense des droits des femmes. La première - et une de ses grandes -  bataille sera la constitution d’un collectif, le réseau Justice Internationale Srebrenica (JIS)  pour exiger que justice soit rendue sur les crimes commis lors du plus grand massacre en Europe depuis la deuxième guerre mondiale. 

Un engagement à long terme auprès des femmes bosniaques que MPP continue d’accompagner, au-delà des décisions rendues par le TPIY, Tribunal Pénal International pour la Yougoslavie.

Cet engagement en préfigure d’autres aux côtés de femmes de plusieurs pays.

Maison des femmes d'Istalif.jpeg

Années 2000 : De l’urgence humanitaire à la solidarité

Maison des Femmes - Istalif

Indispensable, l’aide humanitaire d’urgence reste insuffisante. Les femmes ne sont pas réduites au statut de victimes en temps de guerre. Celles qui ont croisé le chemin de MPP témoignent d’un courage qui appelle d’autres réponses.

Les aider à se relever et à prendre en main leur avenir et celui de leurs enfants devient une priorité pour MPP qui met en place un premier programme de développement à destination des femmes d’un camp de déplacés en Bosnie (une laiterie-fromagerie).

 

Rejointe par des femmes de toute la France, Mères Pour la Paix devient une fédération nationale

avec des comités régionaux. L’accès à des subventions locales permet de lancer de nouveaux programmes (Azerbaïdjan, Tchétchénie, Rwanda, RDC, RCA, Indonésie, Burkina Faso, Vietnam… )

 

En 2002 a débuté en Afghanistan, un des plus longs investissements de MPP dont le premier acte a été la construction d'une Maison des Femmes à Istalif, au Nord de Kaboul, à la fois centre de soins, d'éducation et de formation professionnelle. Elle a accueilli au fil des ans plus de 1000 femmes et reste à ce jour le plus gros projet réalisé par MPP.

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Années 2020 : bouleversements et nouveaux défis

Kaboul - 2021

avec Munira.jpg

2014 : construire la paix

Munira Subasic - Bosnie

Malika Boussouf - Algérie

Barbara Hendricks - Suède

Soraya Parlika - Afghanistan

humanitaire.jpg

Pour aller plus loin...

" ENTRE HUMANITAIRE ET HUMANITE
MERES POUR LA PAIX
"

Ed. Balland

Nanou Rousseau,
sa 
fondatrice ,
est revenue sur l'aventure  
de Mères Pour la Paix
à l'occasion de
son 25ème anniversaire



 

Au congrès de MPP, cette année-là, le constat est simple : les femmes ne décident ni ne contrôlent la guerre mais elles représentent la majorité des militants pour la paix.

Comment la construire ? L’idée d’une éducation à la paix fait son chemin, avec la création, en France, d’un premier programme de sensibilisation des futurs citoyens, le programme Femmes de paix, à destination des collégiens.

C’est aussi le début d’une grande  réflexion collective de femmes de tous pays sur l’éducation à la paix dans leur propre contexte.

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L’entrée des Taliban à Kaboul le 15 Août 2021 contraint désormais MPP à de nouvelles stratégies d’aide aux femmes d'Afghanistan dont la situation dramatique et la spoliation, un par un, de tous leurs droits exige une vigilance et un soutien sans faille. Ce séisme politique ouvre aussi un nouveau chantier pour la documentation des crimes commis contre les femmes par le nouveau régime en place.

Il en va de même pour les femmes d'Ukraine, d'Iran, de Syrie et pour les femmes du Yemen où

une guerre oubliée qui dure depuis dix ans a engendré, selon l'ONU, le pire désastre humanitaire au monde.

 

En République Démocratique du Congo (RDC), en proie à une guerre sans fin, où les exactions reprennent dans le Kivu, avec leur cortège de crimes et de viols, MPP renforce ses programmes, en lien avec la fondation Panzi du Dr Mukwege, et relaie le combat du Prix Nobel de la Paix pour l’application d’une justice transitionnelle aux crimes de guerre.

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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